Des amis de Jacques Rigaut, au réveil après une nuit à la belle étoile...
Passé la journée d'hier à la Bibliothèque nationale qui me semble bien austère sans les jolies étudiantes envolées vers d'autres horizons plus ensoleillés. J'y découvre les circonstances de la rencontre Blanche/Rigaut. Le portraitiste de Proust évoquait cette rencontre dans son article-hommage des Nouvelles Littéraires du 11 janvier 1930 : " Je l'aperçus, à notre premier rendez-vous, dans la pénombre d'un cabinet de travail où M.X..., étrange thaumaturge, de son état professeur de rhétorique, évoquait pour un frère inconsolable, l'esprit d'un officier tombé sous Verdun."
Poursuite du classement et de la relecture de ma documentation. Un exercice laborieux mais très utile pour mon disque dur personnel qui connaît quelques défaillances tant la base de données rigaltiennes ne cesse de grossir. Découvert également à la BN d'un texte d'Emmanuel Berl sur Drieu dans lequel J.R. est mentionné. Extrait :" (...) Sur Rigaud [sic], Drieu a écrit "la Valise vide". Il n'avait pas raison, Rigaud n'était pas une "valise vide", c'était un mystique en chômage. (...)"
Projet d'aller rendre visite à des cousins de J.R. qui, jusqu'à maintenant, refusent de collaborer. Délicate opération de séduction...