" (...) Michel Ohl a aussi des parrains parmi « les suicidés de la société » tels Arthur Cravan, Jacques Vaché, René Crevel, André Frédérique, Jacques Rigaut (« Il ne s'est jamais rien passé ; c'est une maladie de la mémoire ») et d'autres, plus paisibles, comme Renan, Larbaud, Borges, Arland, Paulhan, Gide, Schwob pour ne pas redire Pia et Sigaux ou encore Albert Thibaudet, Jean Pommier, René Dumesnil, Kléber Haedens, Jean Gaulmier, Hubert Juin... La caste de ceux qui ont tout lu est la sienne. (...)" (Louis Nucéra, Mes ports d'attache, Grasset, 1994). La suite ICI
29.10.14
Dolhéance
Michel Ohl (5 décembre 1946 - 20 octobre 2014)
" (...) Michel Ohl a aussi des parrains parmi « les suicidés de la société » tels Arthur Cravan, Jacques Vaché, René Crevel, André Frédérique, Jacques Rigaut (« Il ne s'est jamais rien passé ; c'est une maladie de la mémoire ») et d'autres, plus paisibles, comme Renan, Larbaud, Borges, Arland, Paulhan, Gide, Schwob pour ne pas redire Pia et Sigaux ou encore Albert Thibaudet, Jean Pommier, René Dumesnil, Kléber Haedens, Jean Gaulmier, Hubert Juin... La caste de ceux qui ont tout lu est la sienne. (...)" (Louis Nucéra, Mes ports d'attache, Grasset, 1994). La suite ICI
" (...) Michel Ohl a aussi des parrains parmi « les suicidés de la société » tels Arthur Cravan, Jacques Vaché, René Crevel, André Frédérique, Jacques Rigaut (« Il ne s'est jamais rien passé ; c'est une maladie de la mémoire ») et d'autres, plus paisibles, comme Renan, Larbaud, Borges, Arland, Paulhan, Gide, Schwob pour ne pas redire Pia et Sigaux ou encore Albert Thibaudet, Jean Pommier, René Dumesnil, Kléber Haedens, Jean Gaulmier, Hubert Juin... La caste de ceux qui ont tout lu est la sienne. (...)" (Louis Nucéra, Mes ports d'attache, Grasset, 1994). La suite ICI
14.10.14
Automne
Extrait : "Jacques avait voulu la gloire, les chambres des palaces, les plus belles femmes, les liasses et les lingots que l'on planque dans les coffres, derrière des tableaux. S'extraire de l'humanité en la surplombant. Puisque l'on s'emmerdait ferme dans la vie, la solution devait être ailleurs, dans les hautes sphères, quand le Ruinart vous colle à la peau, que les jambes des filles s'allongent à en crever. Ce n'était pas un fantasme de richesse, plutôt quelque chose d'aristocratique jusque dans la déchéance."
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