
30.3.13
17.3.13
14.3.13
Rencontre

Photo @Jean-Christophe Mahé
11.3.13

"Je vais vous donner trois bonnes raisons d'aller au cimetière Montmartre : Nijinsky, mon père Abraham Rozoum et Jacques Rigaut" (Daniel Darc, Genève, 11 avril 2008)
Daniel sera inhumé vers 13h le jeudi 14 mars au cimetière de Montmartre. Une cérémonie aura lieu le même jour à l'Oratoire du Louvre à 11h15.
1.3.13
Daniel Darc (20 mai 1959 - 28 février 2013)

Chez Daniel Darc, Paris 11ème. @JLB
Quand un feu follet s'éteint
"Ne me secouez pas, je suis plein de larmes", écrivait Henri Calet quelques jours avant de mourir à 53 ans. Tu voulais lire Calet, tu voulais tout lire. Après la lecture de Calet, tu diras : "Je l’ai découvert, et j’ai eu l’impression de lire Céline, mais sans la haine. Et ça fait du bien." Ta curiosité littéraire était sans limites, chez toi dans ta grotte parisienne du 11ème où tu te réfugiais tel un Diogène des temps modernes, tu entassais les livres, des piles vertigineuses qui s'écroulaient régulièrement autour de toi, mais dans ce désordre organisé, t'arrivais toujours à mettre la main sur LE livre. Je me souviens que sur ton lit on pouvait voir la forme de ton corps dessinée par les livres. C'est là dans cette thébaïde rassurante, "cette arche immobile et tiède" que tu aimais te réfugier " loin de l'incessant déluge de la sottise humaine". (A rebours, Huysmans). C'est là qu'on t'a retrouvé, dead. Mort à l'arrivée. Comme ce futur tatouage D.O.A Dead on Arrival que tu voulais inscrire sur ta nuque. Comme un dernier clin d'œil à la mort avec laquelle tu aimais plaisanter. Pierre Drieu la Rochelle et Jacques Rigaut nous avaient réunis. Jacques Rigaut que tu considérais " comme le plus grand écrivain de tous les temps". Tu ajoutais que tu avais peur "de tendre vers le même destin que Jacques Rigaut." Je ne pense pas que tu te sois suicidé, tu aimais jouer avec la mort, mais tu n'étais pas suicidaire. Ton cœur a lâché, d'avoir trop vécu, d'avoir trop battu. "C'est sur la peau de mon cœur que l'on trouverait des rides", écrivait encore Henri Calet. Tu connaissais par cœur les dialogues du film de Louis Malle, Le Feu follet, quand ce chef d'œuvre du cinéma français était sorti en DVD, tu en avais acheté par dizaine que tu offrais à tes amis, aux gens que tu croisais. Tu pouvais aussi réciter Drieu, et Rigaut, à qui tu avais dédié ton disque "Amours suprêmes", plus précisément pas "A Jacques Rigaut" mais "Pour Jacques Rigaut". Pour c'est beaucoup plus fort que à. Tu avais l'art de la (bonne) formule et le sens du détail qui va toucher droit au cœur. Tel un admirateur transi, tu aimais emprunter les mots de ceux que tu chérissais, tu les mêlais aux tiens, des hommages référentiels que seuls les initiés pouvaient comprendre. Dans ta chanson Le Feu follet (album Nijinsky, 1994), on entend Drieu, Rigaut et Alain Leroy : " Si je suis votre ami / Aimez-moi comme je suis / D'ailleurs je ne suis pas beaucoup / J'aurais voulu être vous / Ce doit être assez doux / Quand un feu follet s'éteint / Que devient-il est-ce la fin / La fin ce doit être doux / Peut-être est-ce comme être vous / Ma vie elle ne va pas assez vite / Alors je l'accélère / Je la redresse." Dans La main au cœur (album Crèvecoeur, 2004), tu décris le suicide de Jacques Rigaut : "Je porte la main à mon cœur mais / Je ne sais plus de quel côté il est... / Quelles drôles de vies que nos vies / Suspendues à celles des femmes." Lors d'un concert à Genève en plein milieu de la chanson Nijinsky, tu avais lancé au public : "Je vais vous donner trois bonnes raisons d'aller au cimetière Montmartre : Nijinsky, mon père Abraham Rozoum et Jacques Rigaut" (Je pense à ta maman qui doit avoir le cœur brisé ce soir.) En 2005, j'ai immédiatement pensé à toi pour écrire la préface de la biographie de Jacques Rigaut. Je t'ai envoyé une lettre. Deux jours après, tu m'appelais, enthousiaste et heureux comme un enfant. Deux ans après, tu me dictais au téléphone quelques (belles) lignes (voir ci-dessous), de mon côté je peinais aussi à écrire. L'amitié prit le dessus. Mais tu y pensais toujours à cette préface. En début d'année, tu m'écrivais pour me dire que je pouvais toujours compter sur toi. Je t'avais répondu qu'il n'y avait rien d'urgent, que Rigaut venait d'arriver à New York… Il n'y aura peut-être pas de préface de D.D, mais tu seras évidemment présent dans cette vie de Jacques Rigaut. La dernière fois que je t'ai vu, tu vendais quelques-unes de tes reliques accumulées dans ton refuge, lors d'un vide-grenier près de chez toi. Ta compagne Sophie était là, protectrice et souriante (Je pense à elle aussi). Des gens te reconnaissaient, venaient te demander des autographes, tu les accueillais tout sourire avec ta gentillesse légendaire. Tu savais aussi écouter avec une infinie patience les lourds qui, dans une autre vie, t'assuraient avoir joué avec toi. Tu étais malin (dans le bon sens du terme) comme un crocodile qui ne dort que d'un œil. Même si tu avais une passion pour les lames, ton arme préférée était l'humour. Une arme défensive très efficace que tu savais manier avec élégance. Ce jour-là, tu m'as offert un disque vinyle pirate des Clash. Tu avais la générosité embarrassante. Tu voulais donner en permanence à tout le monde. Tu vidais tes poches avant qu'on te le demande. Un jour, tu m'as donné la croix que tu portais autour du cou, comme pour sceller le pacte de notre amitié. Je n'avais rien sur moi à te donner en échange. Ce soir, tu me manques déjà, terriblement. Mon frère d'armes, je te pleure.
Jean-Luc Bitton
Photo Laurent Askienazy
Ébauche inédite d'une préface à la biographie de Jacques Rigaut, Daniel Darc, août 2007"Tous les chemins mènent à mort. Ça suffit. Hop ! Tout est là ! Jacques Rigolo en quelque sorte. Drieu avait du talent, lui. Ça gêne le talent. Ça prend de la place. Plus d’endroit pour loger le génie…comme on loge une balle. Perdue, mais pas pour tous. Précise, en pleine poitrine. Les rōnin avant d’aller au combat jeûnaient plusieurs jours pour ne pas se répandre en merde au cas où le sabre les trancherait en deux. Jacques Rigaut a-t-il fait ça ? En tout cas, ça me plaît de le penser. Et puis la balle, n’était-ce pas justement pour éviter de se répandre. Ecrire on s’en fout. Il faut savoir se retenir. Nous sommes tous des dandys, nous portons les mêmes cravates serrées autour du cou ou du coude, selon les moments ou les besoins."
Mail de Daniel Darc à JLB du 15 janvier 2013"Jean-Luc, désolé : je lis seulement aujourd'hui ton mail ( je pense que Rigaut comme Gilbert-Lecomte auraient fait la même chose - ou non-chose, peut être ). Bon anniversaire, en retard. Je vais boire une bonne pinte de Guinness pour tes 53 ans! ( à nous deux ça fait 106! Quel cauchemar! ). Ah, j'oubliais : tu peux, s'il n'est pas trop tard, profiter de moi actuellement : je suis dans ma phase "up": si tu le désires, je me sens prêt pour écrire ta préface. Je t'aime.
Daniel.P.S: j'oubliais : il semble qu'en Suisse, on puisse encore trouver le tarot de Brian Eno. Si tu m'en trouves un ça me ferait plaisir. Je te le rembourserais évidemment. Merci et à bientôt.
Daniel.
28.2.13
Stéphane Hessel VS Jacques Rigaut
Feu sur l’ambulance !
Hessel toujours pas mort
"S’il serait parfaitement absurde d’en nier l’incomparable utilité, il faut bien avouer que les ambulances agacent. Vous êtes à une terrasse de café, absorbé dans la lecture d’une grande œuvre, évoluant dans un univers parallèle, et voilà que l’atroce stridence vous rappelle à la trivialité des ennuis de circulation. La décharge de stress qu’induit la sirène peut soudainement envenimer une controverse jusque là courtoise, et sa prévalence sonore vous ruiner une déclaration d’amour. Il y aurait bien moyen de remédier à ces inconvénients mais l’épaisseur et la vulgarité de notre époque est telle qu’il est à peu près certain que nos suggestions resteraient lettres mortes.
Pourtant, au vu de notre puissance technologique, il ne serait tout de même pas très complexe de substituer, à ce chromatisme exaspérant, de beaux cuivres solennels et grandioses, une complainte de Verdi ou un remix electro-hardcore de Carmina Burana. Et non moins réalisable de commuter la musique d’alarme en Requiem, si le patient venait à rendre l’âme durant son transport, les voitures voisines décélérant alors en signe d’hommage, les piétons se signant ou soulevant leurs couvre-chefs au passage, tandis que les pires porcs consuméristes seraient judicieusement amenés à une méditation sur la fragilité de l’existence.
En attendant, comme ces subtils aménagements ont peu de chance d’être réalisés, on peut comprendre qu’on soit parfois saisi par la pulsion de tirer sur une ambulance. Je m’autoriserai donc à évoquer Stéphane Hessel. L’odieux vieillard, en effet, n’en finit pas de radoter. À cet âge qu’on qualifiât autrefois de « vénérable », on serait censé, à mon avis, s’être un rien détaché des affaires du monde et se préoccuper surtout de préparer sa mort. Mais non, papi Hessel n’en finit pas de gesticuler dans la lumière pour venir postillonner ses navrantes sommations.
Après Indignez-vous ! (qui promouvait donc une attitude habituellement réservée aux vieilles dames), parce que son éditeur espère sans doute refaire le coup du best-seller réalisé sur vingt pages de lieux communs, Hessel titre à présent : Vivez ! Ces mots d’ordre exprimés avec impératif plus point d’exclamation ont vraiment un détestable écho de propagande pubarde et totalitaire. « Vivez ! » Voilà qui vous donne l’envie immédiate de contacter l’Agence Générale du Suicide, que le sémillant Jacques Rigaut avait fondée au temps du Surréalisme. Non, mais ! Je vis, si je veux !
On imagine déjà les prochains articles de ce catéchisme autoritaire post-moderne ; « Luttez ! », « Mélangez-vous ! », « Souriez ! », ou n’importe quel autre ânonnement simpliste destiné aux masses abruties de slogans. Il le rentabilise à mort, en tout cas, Hessel, son quart d’heure warholien, il l’étire dans tous les sens. C’est qu’on a eu droit à ses poèmes préférés, à ses entretiens et même, puisqu’il n’y a plus aucune limite au grotesque : Stéphane Hessel et le Dalaï Lama… Si, si… Le maître ès indignations avec le pape des bouddhistes, ces gens qui justement ne s’indignent jamais mais conservent au contraire un imperturbable sourire ironique devant un monde tenu pour essentiellement illusoire. Il arrive seulement, parfois, qu’ils protestent, les bouddhistes. Auquel cas ils s’immolent.
« Immolez-vous ! » aurait écrit un Stéphane Hessel bouddhiste, et c’eût été autrement plus cocasse. Mais la seule dimension bouddhiste que notre Hessel à nous possède, c’est cette invraisemblable propension à rejoindre la vacuité. Et il faut qu’il la rejoigne avec l’envahissant chahut d’un gyrophare.
Feu sur l’ambulance !"
ROMARIC SANGARS Causeur.fr 28 avril 2012
Pourtant, au vu de notre puissance technologique, il ne serait tout de même pas très complexe de substituer, à ce chromatisme exaspérant, de beaux cuivres solennels et grandioses, une complainte de Verdi ou un remix electro-hardcore de Carmina Burana. Et non moins réalisable de commuter la musique d’alarme en Requiem, si le patient venait à rendre l’âme durant son transport, les voitures voisines décélérant alors en signe d’hommage, les piétons se signant ou soulevant leurs couvre-chefs au passage, tandis que les pires porcs consuméristes seraient judicieusement amenés à une méditation sur la fragilité de l’existence.
En attendant, comme ces subtils aménagements ont peu de chance d’être réalisés, on peut comprendre qu’on soit parfois saisi par la pulsion de tirer sur une ambulance. Je m’autoriserai donc à évoquer Stéphane Hessel. L’odieux vieillard, en effet, n’en finit pas de radoter. À cet âge qu’on qualifiât autrefois de « vénérable », on serait censé, à mon avis, s’être un rien détaché des affaires du monde et se préoccuper surtout de préparer sa mort. Mais non, papi Hessel n’en finit pas de gesticuler dans la lumière pour venir postillonner ses navrantes sommations.
Après Indignez-vous ! (qui promouvait donc une attitude habituellement réservée aux vieilles dames), parce que son éditeur espère sans doute refaire le coup du best-seller réalisé sur vingt pages de lieux communs, Hessel titre à présent : Vivez ! Ces mots d’ordre exprimés avec impératif plus point d’exclamation ont vraiment un détestable écho de propagande pubarde et totalitaire. « Vivez ! » Voilà qui vous donne l’envie immédiate de contacter l’Agence Générale du Suicide, que le sémillant Jacques Rigaut avait fondée au temps du Surréalisme. Non, mais ! Je vis, si je veux !
On imagine déjà les prochains articles de ce catéchisme autoritaire post-moderne ; « Luttez ! », « Mélangez-vous ! », « Souriez ! », ou n’importe quel autre ânonnement simpliste destiné aux masses abruties de slogans. Il le rentabilise à mort, en tout cas, Hessel, son quart d’heure warholien, il l’étire dans tous les sens. C’est qu’on a eu droit à ses poèmes préférés, à ses entretiens et même, puisqu’il n’y a plus aucune limite au grotesque : Stéphane Hessel et le Dalaï Lama… Si, si… Le maître ès indignations avec le pape des bouddhistes, ces gens qui justement ne s’indignent jamais mais conservent au contraire un imperturbable sourire ironique devant un monde tenu pour essentiellement illusoire. Il arrive seulement, parfois, qu’ils protestent, les bouddhistes. Auquel cas ils s’immolent.
« Immolez-vous ! » aurait écrit un Stéphane Hessel bouddhiste, et c’eût été autrement plus cocasse. Mais la seule dimension bouddhiste que notre Hessel à nous possède, c’est cette invraisemblable propension à rejoindre la vacuité. Et il faut qu’il la rejoigne avec l’envahissant chahut d’un gyrophare.
Feu sur l’ambulance !"
ROMARIC SANGARS Causeur.fr 28 avril 2012
24.2.13
Alain Virmaux R.I.P

Triste nouvelle. Alain Virmaux est mort. Il a rejoint Odette décédée en 1996. Paradoxalement, il n'existe aucun Wikipédia sur ce couple de chercheurs et historiens dont les ouvrages érudits sont précieux. Tous ceux qui s'intéressent à la littérature, à la poésie, au surréalisme, à Dada, et au Grand Jeu.... leur doivent beaucoup. J'adresse mes sincères condoléances à leurs proches.
BIBLIOGRAPHIE
Soupault, Philippe (1897-1990), Écrits de cinéma / Philippe Soupault ; textes réunis et présentés... par Alain et Odette Virmaux, Plon, 1979
La revue du cinéma : 1928-1931, 1946-1949 / préf. par Jean-Paul Le Chanois et Jacques Doniol-Valcroze ; introd., tables, index, témoignages établis et réunis par Odette et Alain Virmaux, P. Lherminier, 1979
Virmaux, Alain Dictionnaire des mouvements artistiques et littéraires, 1870-2010 : groupes, courants, pôles, foyers : littérature, peinture, théâtre, cinéma, musique, architecture, photo, bande dessinée / Alain et Odette Virmaux ; avec le concours de Prosper Hillairet et de Lucien Logette, [Nouvelle éd.] le Félin-Kiron 2012
BIBLIOGRAPHIE
Soupault, Philippe (1897-1990), Écrits de cinéma / Philippe Soupault ; textes réunis et présentés... par Alain et Odette Virmaux, Plon, 1979
La revue du cinéma : 1928-1931, 1946-1949 / préf. par Jean-Paul Le Chanois et Jacques Doniol-Valcroze ; introd., tables, index, témoignages établis et réunis par Odette et Alain Virmaux, P. Lherminier, 1979
Virmaux, Alain Dictionnaire des mouvements artistiques et littéraires, 1870-2010 : groupes, courants, pôles, foyers : littérature, peinture, théâtre, cinéma, musique, architecture, photo, bande dessinée / Alain et Odette Virmaux ; avec le concours de Prosper Hillairet et de Lucien Logette, [Nouvelle éd.] le Félin-Kiron 2012
Virmaux, Alain, La Constellation surréaliste / Alain et Odette Virmaux , la Manufacture, 1987
Dictionnaire du cinéma mondial : mouvements, écoles, courants, tendances et genres / sous la dir. d'Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1994
Virmaux, Alain, André Breton, qui êtes-vous ? / Alain et Odette Virmaux [Nouv. éd.], Éd. la Manufacture, 1996
Dictionnaire du cinéma mondial : mouvements, écoles, courants, tendances et genres / sous la dir. d'Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1994
Virmaux, Alain, André Breton, qui êtes-vous ? / Alain et Odette Virmaux [Nouv. éd.], Éd. la Manufacture, 1996
Virmaux, Alain, André Breton : le pôle magnétique... / Alain et Odette Virmaux, Éd. Olbia , 1998
Virmaux, Alain, Dictionnaire mondial des mouvements littéraires et artistiques contemporains : groupes, courants, pôles, foyers : littérature, peinture, théâtre, cinéma, musique, architecture, photo, bande dessinée / Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1992
Virmaux, Alain, André Breton / Alain et Odette Virmaux, la Manufacture, 1987
Virmaux, Alain, Dictionnaire mondial des mouvements littéraires et artistiques contemporains : groupes, courants, pôles, foyers : littérature, peinture, théâtre, cinéma, musique, architecture, photo, bande dessinée / Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1992
Virmaux, Alain, André Breton / Alain et Odette Virmaux, la Manufacture, 1987
Virmaux, Alain, Antonin Artaud et le théâtre / par Alain Virmaux, Seghers, 1977
Virmaux, Alain, Antonin Artaud et le théâtre / par Alain Virmaux, Union générale d'éditions, 1977
Virmaux, Alain, Antonin Artaud et le théâtre / par Alain Virmaux, Union générale d'éditions, 1977
Les Surréalistes et le cinéma / [scénarios, textes et documents choisis et présentés par] Alain et Odette Virmaux, Seghers, 1976
Soupault, Philippe (1897-1990), Ecrits de cinéma / Philippe Soupault ; textes réunis et présentés... par Alain et Odette Virmaux, Nouv. éd., [Ramsay], 1988
Delons, André (1909-1940), Chroniques des films perdus : écrits de cinéma 1928-1933 / André Delons ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1995
Delons, André (1909-1940), Poèmes : 1927-1933 ; (suivis de) L'Homme désert / André Delons ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1986
Cramer, Hendrik (1884-1944), Visions et naissances / Hendrik Cramer,... ; présentation et notes de Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1988
Le "Grand jeu" et le cinéma : anthologie / [textes de] Gilbert-Lecomte, Daumal, Vailland... [et al.] ; [présentés par] Alain et Odette Virmaux, Éd. Paris expérimental, 1996
Soupault, Philippe (1897-1990), Ecrits de cinéma / Philippe Soupault ; textes réunis et présentés... par Alain et Odette Virmaux, Nouv. éd., [Ramsay], 1988
Delons, André (1909-1940), Chroniques des films perdus : écrits de cinéma 1928-1933 / André Delons ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1995
Delons, André (1909-1940), Poèmes : 1927-1933 ; (suivis de) L'Homme désert / André Delons ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1986
Cramer, Hendrik (1884-1944), Visions et naissances / Hendrik Cramer,... ; présentation et notes de Alain et Odette Virmaux, Éd. du Rocher, 1988
Le "Grand jeu" et le cinéma : anthologie / [textes de] Gilbert-Lecomte, Daumal, Vailland... [et al.] ; [présentés par] Alain et Odette Virmaux, Éd. Paris expérimental, 1996
Cravan, Vaché, Rigaut ; (suivi de) Le Vaché d'avant Breton : choix d'écrits et de dessins / [réunis et présentés par] Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1982
Virmaux, Alain, Antonin Artaud qui êtes-vous ? / Alain et Odette Virmaux, la Manufacture, 1989
Colette (1873-1954), Au cinéma : critiques et chroniques, dialogues des films "Jeunes filles en uniforme", "Lac-aux-Dames", "Divine" / Colette ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Flammarion, 1974
Virmaux, Alain, Artaud-Dulac : "La coquille et le clergyman", essai d'élucidation d'une querelle mythique / Alain et Odette Virmaux ; traduit en anglais par Dominique Virmaux et Tami Williams, [2e éd. revue et augmentée], Éd. Paris expérimental, 2009
Virmaux, Alain, Antonin Artaud qui êtes-vous ? / Alain et Odette Virmaux, la Manufacture, 1989
Colette (1873-1954), Au cinéma : critiques et chroniques, dialogues des films "Jeunes filles en uniforme", "Lac-aux-Dames", "Divine" / Colette ; textes réunis et présentés par Alain et Odette Virmaux, Flammarion, 1974
Virmaux, Alain, Artaud-Dulac : "La coquille et le clergyman", essai d'élucidation d'une querelle mythique / Alain et Odette Virmaux ; traduit en anglais par Dominique Virmaux et Tami Williams, [2e éd. revue et augmentée], Éd. Paris expérimental, 2009
Delons, André (1909-1940), Au carrefour du Grand jeu et du Surréalisme : textes polémiques et artistiques / André Delons ; réunis et présentés par Odette et Alain Virmaux, Rougerie,, 1988
Les Surréalistes et le cinéma / [textes réunis et présentés par] Alain et Odette Virmaux, Nouv. éd., Ramsay, 1988
Colette (1873-1954), Billets de théâtre : Ballets russes, Guitry, Mistinguett / Colette ; édition établie par Alain et Odette Virmaux, avec Élisabeth Gilet, le Félin-Kiron, 2008
Colette (1873-1954), Billets de théâtre : Ballets russes, Guitry, Mistinguett / Colette ; édition établie par Alain et Odette Virmaux, avec Élisabeth Gilet, le Félin-Kiron, 2008
Virmaux, Alain, Artaud-Dulac : "La coquille et le clergyman", essai d'élucidation d'une querelle mythique / Alain et Odette Virmaux ; trad. en anglais par Tami Williams, Éd. Paris expérimental, 1999
Roger Vailland / par René Ballet, Max Chaleil, Alain Virmaux... [et al.] Europe, 1988
Virmaux, Odette (19..-1996), Artaud : un bilan critique / Alain et Odette Virmaux, P. Belfond, 1979
Colette (1873-1954), Colette et le cinéma / [éd. par] Alain et Odette Virmaux ; avec Alain Brunet ; préf. de Claude Pichois, Fayard, 2004
La revue du cinéma : 1928-1931, 1946-1949. Tome deuxième, 1re série, numéros 11 à 19, 1930-1931 / préf. par Jean-Paul Le Chanois et Jacques Doniol-Valcroze ; introd., tables, index, témoignages établies et réunis par Odette et Alain Virmaux, Reprod. en fac-sim., P. Lherminier, 1979-.... (Cinq tomes dans la même collection)
Vailland, Roger (1907-1965), Le cinéma et l'envers du cinéma dans les années 30 : Vailland chroniqueur, critique, courriériste / Roger Vailland ; présentation et notes, Alain et Odette Virmaux, le Temps des cerises, 1999
Cocteau, Jean (1889-1963) Sur "Le sang d'un poète" / Jean Cocteau ; préf. de Dominique Noguez ; postf. d'Alain Virmaux ; textes réunis par Christian Lebrat, Éd. Paris expérimental, 2003
Gilbert-Lecomte, Roger (1907-1943), Poèmes et chroniques retrouvés / Roger Gilbert-Lecomte ; présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1982
Virmaux, Odette (19..-1996), Roger Gilbert-Lecomte et "Le Grand jeu" / Alain et Odette Virmaux, P. Belfond, 1981
Virmaux, Alain, Les grandes figures du surréalisme international / Alain et Odette Virmaux, Bordas
Apollinaire, Guillaume (1880-1918), La Bréhatine : cinéma-drame / par Guillaume Apollinaire et André Billy ; avant-propos et établissement du texte par Claude Tournadre ; avec une étude sur «la Bréhatine» et le cinéma, Apollinaire en quête d'un langage neuf, par Alain Virmaux..., Lettres modernes, 1971
Roger Vailland / par René Ballet, Max Chaleil, Alain Virmaux... [et al.] Europe, 1988
Virmaux, Odette (19..-1996), Artaud : un bilan critique / Alain et Odette Virmaux, P. Belfond, 1979
Colette (1873-1954), Colette et le cinéma / [éd. par] Alain et Odette Virmaux ; avec Alain Brunet ; préf. de Claude Pichois, Fayard, 2004
La revue du cinéma : 1928-1931, 1946-1949. Tome deuxième, 1re série, numéros 11 à 19, 1930-1931 / préf. par Jean-Paul Le Chanois et Jacques Doniol-Valcroze ; introd., tables, index, témoignages établies et réunis par Odette et Alain Virmaux, Reprod. en fac-sim., P. Lherminier, 1979-.... (Cinq tomes dans la même collection)
Vailland, Roger (1907-1965), Le cinéma et l'envers du cinéma dans les années 30 : Vailland chroniqueur, critique, courriériste / Roger Vailland ; présentation et notes, Alain et Odette Virmaux, le Temps des cerises, 1999
Cocteau, Jean (1889-1963) Sur "Le sang d'un poète" / Jean Cocteau ; préf. de Dominique Noguez ; postf. d'Alain Virmaux ; textes réunis par Christian Lebrat, Éd. Paris expérimental, 2003
Gilbert-Lecomte, Roger (1907-1943), Poèmes et chroniques retrouvés / Roger Gilbert-Lecomte ; présentés par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1982
Virmaux, Odette (19..-1996), Roger Gilbert-Lecomte et "Le Grand jeu" / Alain et Odette Virmaux, P. Belfond, 1981
Virmaux, Alain, Les grandes figures du surréalisme international / Alain et Odette Virmaux, Bordas
Apollinaire, Guillaume (1880-1918), La Bréhatine : cinéma-drame / par Guillaume Apollinaire et André Billy ; avant-propos et établissement du texte par Claude Tournadre ; avec une étude sur «la Bréhatine» et le cinéma, Apollinaire en quête d'un langage neuf, par Alain Virmaux..., Lettres modernes, 1971
Poètes maudits d'aujourd'hui. Introduction par Pierre Seghers. Antonin Artaud, par Alain Virmaux. Gilberte H. Dallas, par Anne Clancier. Jean-Pierre Duprey, par Bernard Noël. André Frédérique, par Hubert Juin... [Etc.] Choix de poèmes, Seghers, 1972
Vitrac, Roger (1899-1952) Lettres à Jean Puyaubert / Roger Vitrac ; présentées et réunies par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1991
Virmaux, Alain, Un Genre nouveau, le ciné-roman / Alain et Odette Virmaux, EDILIG, 1983
Les grandes "écoles" esthétiques / réuni par Guy Hennebelle ; avec le concours d'Alain et Odette Virmaux, "CinémAction", 1990
Soupault, Philippe (1897-1990), Écrits de cinéma. 1, 1918-1931 / Philippe Soupault, Plon, 1979
Virmaux, Alain, Antonin Artaud et le théâtre, Seghers, 1970
Vitrac, Roger (1899-1952) Lettres à Jean Puyaubert / Roger Vitrac ; présentées et réunies par Alain et Odette Virmaux, Rougerie, 1991
Virmaux, Alain, Un Genre nouveau, le ciné-roman / Alain et Odette Virmaux, EDILIG, 1983
Les grandes "écoles" esthétiques / réuni par Guy Hennebelle ; avec le concours d'Alain et Odette Virmaux, "CinémAction", 1990
Soupault, Philippe (1897-1990), Écrits de cinéma. 1, 1918-1931 / Philippe Soupault, Plon, 1979
Virmaux, Alain, Antonin Artaud et le théâtre, Seghers, 1970
22.2.13
Hommage musical à une amie de J.R.
"Comme je t'en avais parlé, c'est donc Valérie Rouzeau, ici, lisant un extrait des "Carnets" de Mireille Havet (je pense que c'est celui de 1922) pour Indochine. Comme quoi, même la poésie aussi circule... Et c'est bien pour Claire Paulhan... [Le texte dit : "Nos maîtres sont morts / Et nous sommes seuls / Notre génération n'est plus une génération / Ceux qui restent / Le rébut et le coupon / D'une génération qui promettait hélas plus qu'aucune autre /Tout le monde est désaxé / Tout / Et nous, enfants gâtés / Nés pour le plaisir du soir / La douceur des lampes / Le crépuscule qui fond les contours / Nous voici en pleine apocalypse / Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt / Voilà pourquoi sans doute tous nos amis sont morts / Notre faute est d'y survivre"]" (Message d'Henri Graetz à JLB)
21.1.13
Gotham City

"Night, East River, New York" Johann Berthelsen (1883-1969)
5.1.13
Alain Leroy vs Jacques Rigaut
Pour bien commencer l'année 2013 que je vous souhaite belle,
voici le chef d'oeuvre de Louis Malle disponible en ligne dans son intégralité.
Bon film et bonne année!
29.12.12
Un Rigaut peut en cacher un autre

"On sait qu’allumer la radio en voiture peut être dangereux : Mitterrand avait failli verser dans le fossé plusieurs fois en tombant sur une déclaration de son ministre des relations extérieures Cheysson. C’est ce qui a failli m’arriver il ya quelques jours en entendant l’annonce d’une soirée d’hommage à Jacques Rigaut.
Surtout que j’étais sur ma radio favorite, RTL, pas vraiment spécialisée dans la littérature de l’entre-deux-guerres.
En fait, il s’agissait d’un homonyme (peut-être avec une orthographe différente), apparemment ancien administrateur de la radio, qui venait de casser sa pipe. Il aurait aimé ça, Rigaut (le vrai), lui qui a si bien écrit sur l’ennui, qu’on le confonde avec un de ces pesants bureaucrates décorés de la Légion d’honneur. Mais qu’importe, c’est là l’occasion d’avoir une pensée pour l’authentique Jacques Rigaut (1898-1929), feu follet de la littérature, qui, outre l’ennui, a écrit de belles choses sur la richesse : « la petite V… vient d’épouser un riche garçon ; elle l’aime. Ce n’est pas son argent qu’elle aime, elle l’aime parce qu’il est riche. La richesse est une qualité morale. Les yeux, les fourrures, la santé, les jambes, les mains, la 12 Packard, la peau, la démarche, la réputation, les perles, les partis pris, le parfum, les dents, l’ardeur, les robes qui sortent de chez le grand couturier, les seins, la voix, l’hôtel Avenue du Bois, la fantaisie, le rang dans la société, les chevilles, les fards, la tendresse, l’adresse au tennis, le sourire, les cheveux, la soie, je en fais pas de différence entre ces choses, et aucune d’entre elles n’est moins capable de me séduire que les autres. », sur les indignés : « La révolte est une forme d’optimisme à peine moins répugnante que l’optimisme courant. », et bien entendu sur le suicide : le fameux « Essayez, si vous le pouvez, d’arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière. ». Le fondateur de l’Agence Générale du Suicide, « l’AGS offre enfin un moyen un peu correct de quitter la vie, la mort étant de toutes les défaillances celle dont on ne s’excuse jamais. » est de ceux qui vont au bout de ses idées : il se tirera une balle en plein cœur à l’âge de trente ans.
S’il fallait recommander un livre de Rigaut, ce serait celui édité par Cent pages, rien que pour le titre : Le jour se lève ça vous apprendra."
François Marchand
Source : Causeur.fr
29 décembre 2012
22.12.12
10.12.12
Jacques Rigaut ramasse les copies dans deux heures
ANTICIPATION – Des élèves de 3e incités à imaginer leur suicide
Depuis l'introduction du Mythe de Sisyphe de Camus, on sait que le seul problème philosophique vraiment sérieux est le suicide. Mais de là à demander à des collégiens de mettre fictivement fin à leur jour, il y a un pas... "Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment." Il y a un peu plus d'un mois, les élèves de deux classes de 3e du collège de Montmoreau-Saint-Cybard, en Charente, ont dû plancher sur ce sujet de rédaction. Un énoncé un peu dérangeant, surtout si l'on considère que le devoir n'était accompagné d'aucun cours de sensibilisation à la problématique du suicide, qui reste la deuxième cause de mort chez les jeunes de 15 à 24 ans.
"C'EST QUASIMENT DE L'INCITATION !"
L'énoncé de la rédaction, dévoilé par La Charente libre, a été dénoncé par un groupe de parents d'élèves, qui n'ont pas hésité à l'envoyer au principal et à l'Inspection académique. Indignés que l'on puisse proposer un tel sujet à des enfants qui "à cet âge sont mal dans leur peau", les parents se sont également étonnés que rien n'ait filtré depuis le 22 octobre, jour où la rédaction a été proposée aux deux classes. "Un sujet comme ça, c'est quasiment de l'incitation !", a affirmé au quotidien le président des parents d'élève FCPE du collège. De leur côté, les enfants ne semblent pas avoir particulièrement tiqué sur l'incongruité du sujet, qu'ils ont pris comme un énième exercice de fiction. "On n'a pas eu l'idée d'en parler à nos parents. Quand le prof nous a donné le sujet, ça nous a étonnés. On lui a posé des questions. Il n'a pas voulu répondre, et nous a dit : 'C'est comme ça.'", témoigne Louis, un des élèves concernés. Parmi les éléments qui ont suscité la colère des parents d'élèves, ce commentaire, à côté de la note d'un élève : "Pas assez précis." Le rectorat a indiqué que le professeur responsable de la rédaction était "suspendu à titre conservatoire, le temps que l'enquête administrative soit diligentée". L'enseignant de lettres, âgé d'une trentaine d'années, doit être entendu lundi après-midi par le directeur académique, à Angoulême, saisi par les parents d'élèves indignés.
Source : Le Monde.fr
"C'EST QUASIMENT DE L'INCITATION !"
L'énoncé de la rédaction, dévoilé par La Charente libre, a été dénoncé par un groupe de parents d'élèves, qui n'ont pas hésité à l'envoyer au principal et à l'Inspection académique. Indignés que l'on puisse proposer un tel sujet à des enfants qui "à cet âge sont mal dans leur peau", les parents se sont également étonnés que rien n'ait filtré depuis le 22 octobre, jour où la rédaction a été proposée aux deux classes. "Un sujet comme ça, c'est quasiment de l'incitation !", a affirmé au quotidien le président des parents d'élève FCPE du collège. De leur côté, les enfants ne semblent pas avoir particulièrement tiqué sur l'incongruité du sujet, qu'ils ont pris comme un énième exercice de fiction. "On n'a pas eu l'idée d'en parler à nos parents. Quand le prof nous a donné le sujet, ça nous a étonnés. On lui a posé des questions. Il n'a pas voulu répondre, et nous a dit : 'C'est comme ça.'", témoigne Louis, un des élèves concernés. Parmi les éléments qui ont suscité la colère des parents d'élèves, ce commentaire, à côté de la note d'un élève : "Pas assez précis." Le rectorat a indiqué que le professeur responsable de la rédaction était "suspendu à titre conservatoire, le temps que l'enquête administrative soit diligentée". L'enseignant de lettres, âgé d'une trentaine d'années, doit être entendu lundi après-midi par le directeur académique, à Angoulême, saisi par les parents d'élèves indignés.
Source : Le Monde.fr
7.12.12
Jacques Rigaud est mort
"Jacques Rigaud, ancien président de RTL, de 1980 à 2000, haut fonctionnaire et homme de culture, est mort à l'âge de 80 ans, a annoncé la radio vendredi 7 décembre. "Jacques Rigaud, président de RTL pendant vingt ans, est mort", annonce RTL sur son site Internet. "Toute la société rend hommage ce vendredi matin à Jacques Rigaud, décédé à l'âge de 80 ans. Ancien de l'ENA, haut fonctionnaire, membre du Conseil d'Etat, avant de rejoindre le monde des médias, c'était un homme très attaché à la culture. Il était l'un des chantres de l'indépendance de la radio de la rue Bayard", poursuit RTL. Né le 2 février 1932, Jacques Rigaud était passé par le Conseil d'Etat, le cabinet de Jacques Duhamel aux ministères de l'agriculture (1969-71) puis des affaires culturelles (1971-73), avant d'être sous-directeur général de l'Unesco (1975-78) et chargé de mission auprès de Jean-François Poncet au ministère des affaires étrangères (1978-79). Il était arrivé en 1980 à RTL et avait alors "tiré un trait" sur sa carrière politique, au nom de l'indépendance qu'il estimait devoir adopter. Nœud papillon, lunettes vissées sur le nez et costume tiré à quatre épingles, Jacques Rigaud n'avait pas vraiment l'allure du patron d'un grand média de masse. Mais il indiquait que c'était "précisément le grand public" qui lui avait plu à RTL. "J'ai joué à fond le jeu d'une grande radio commerciale, tout en maintenant une exigence de qualité", avait-il dit en 2000, à son départ de RTL."
Source : Le Monde.fr
avec AFP
De son vivant J.R. s'amusait de l'orthographe fautive
récurrente de son patronyme. Dans une lettre de 1918 à Simone Kahn, il notera à
propos d'Amiot son ancien professeur : " (...) Inutilement je lui
répéterai que mon nom prend un "t", il l'écrira toujours avec un
"d". (...)"
2.12.12
Le père Noël n'est pas une ordure
A paraître le 5 décembre, le N° 5 de la désormais
incontournable revue Schnock, avec un portrait de Maurice Ronet par votre
serviteur (dans les bonnes librairies & les relais H)
18.11.12
Reflets dans un miroir

Roger Gilbert-Lecomte en 1924
L’éternité en un clin d’œil
Quiconque voit son double en face doit mourir
Échéance du drame au voyant solitaire
Miroir un œil regarde un œil qui le regarde
Offert et renoncé pur don et dur refus
D’étrangère qui n’en peut plus qui n’en peut plus
Donatrice abreuvée aux sources des insultes
Hantise du reflet glacial ombre vaine
De ce double avéré plus soi-même que soi
Simulacre nié de menteuse lumière
Perdue aux ondes d’ombre aux sombres eaux de mort
Miracle du regard regardant l’œil qui darde
Un inverse regard vigilant assassin
Provocateur
Assassinat se dit suicide au jeu mortel
Immortelle qui passe à travers le miroir
Pupille que contracte un acte pur détruire
C’est l’étoile-fantôme à l’âme de feu noir
Le point nul en son propre intérieur vibrant
L’œil dévorera l’œil au point nul éternel
6.11.12
5.11.12
Demain...
Le 5 novembre 1929, Rigaut quitte la clinique pour Paris.
Il va au théâtre avec les Porel, dîne avec eux ,
puis s’engouffre dans un taxi
« pour un rendez-vous important avec des amis ».
2.11.12
Entre deux eaux
8.10.12
Nuit Blanche
Le musicien Delaney Blue, le comédien Grégoire Leprince-Ringuet et le chanteur Daniel Darc lors du documentaire "Jacques Rigaut, Portrait au revolver" en direct pour la Nuit Blanche du 6 octobre 2012.
Photo Franck Chevalier.
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