Fragment d'un manuscrit de Jacques Rigaut
Trois millions de visiteurs en une journée! Le site de l'INA a explosé, impossible se s'y connecter et encore moins de faire une recherche. Il faut dire que l'INA met, à partir d'aujourd'hui, à la disposition des internautes, ses archives télévisuelles et radiophoniques. 10.000 heures de programmes, une offre à 80 % gratuite! Ces 10.000 heures représentent seulement 10% du fonds de l'INA... Quant la tempête sera passée, je testerai cette offre pour tenter d'y trouver des entretiens qui datent du début des années 70 autour de J.R. dont un entretien avec René Clair qui m'intéresse tout particulièrement. Je serais étonné de les trouver on line et en accès libre. D'autant plus que la phonothèque de l'INA m'a envoyé un mail cet après-midi pour m'avertir que ces trois entretiens étaient à ma disposition à leur centre de consultation à la Bibliothèque nationale. Saluons tout de même la belle initiative de l'INA qui chaque année mettra en ligne 5000 nouvelles heures de programme... Que la BN en prenne de la graine! Monsieur Jean-Noël Jeanneney, il en est où votre chantier de numérisation?
Plongée dans le fonds Jean Cocteau à la bibliothèque historique de la ville de Paris. La responsable du fonds m'accueille chaleureusement. Rigaut a fréquenté Cocteau. J'ai retrouvé aux USA une lettre de J.R. à J.C. Reste à déterminer la nature de leur relation. L'auteur des Enfants Terribles connaissait tout le monde...
Consultation entre autres du dossier du film "Le sang d'un poète". En janvier 1932 au Vieux-Colombier avant la projection du film, Cocteau donna une conférence : "L'oeuvre du poète le déteste et le mange. Il n'y a pas de place ensemble pour le poète et son oeuvre sur la terre. L'oeuvre profite du poète et c'est après sa mort que le poète profitera d'elle. Au reste, le public aime mieux les poètes morts et il a raison. Un poète qui n'est pas mort est un anachronisme."
Une citation pour biographe méditant : " [Céline] ajoute que, si je voulais faire sa biographie, je n'aurais qu'à me servir de mon imagination, causer avec ses amis, dessiner mon propre portrait en le donnant pour le sien, me réserver toutes les questions intelligentes et lui laisser toutes les réponse stupides." (Milton Hindus, "L.-F. Céline tel que je l'ai vu")