15.6.05

L'ami américain



A New Haven depuis deux jours. De 8h à 20h enfermé dans ce bunker. Un vrai marathon qui constitue a consulter le maximum d'archives en quatre jours... Depité a la fin de la première journée de n' avoir rien trouvé. Enfin joie silencieuse hier en lisant le nom de J.R. dans des correspondances. Une découverte émouvante : un de ses amis américains, poète, lui a dédié un poème écrit en 1948... Je trouve d'autres marques d'affection. Ceux qui l'ont fréquenté ici ne semblent pas l'avoir oublié. Sans sombrer dans l'hagiographie, on peut dire que Rigaut était quelqu'un qu'on ne pouvait pas ne pas aimer. Coopération remarquable des archivistes. Trop rare pour ne pas le signaler.