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Le poète
Christophe Tarkos (1964-2004)
Photographie : Olivier Roller
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Dans la série "quand nos amis font des choses bien, il faut en parler", je conseille aux Parisiens d'aller voir le spectacle de la
Compagnie Udre-Olik, une mise en scène musicale des textes du poète Tarkos mort en 2004, ça se passe dans
un lieu chaleureux comme on en fait plus à Paris, avec feu de cheminée et sourires à l'accueil. On est aux antipodes de l'institutionnelle "Maison de la Poésie"...et Tarkos est grand : "
Poésie de merde, c'est-à-dire
poésie qui ne fait pas (dans le sens : ne refait pas). Où l'on entend (outre que cette poésie ne tient pas à répéter ce qui fut déjà fait) une poésie
qui ne la ramène pas (contre la pose poétique inspirée, ses profondeurs sensibles, ses vertiges métaphysiques ou son pathos pulsionnel); et une poésie
qui ne trompe pas son monde : qui sait ce qu'elle dit et dit ce qu'elle fait,
exactement étalé sous les yeux." (Note de bas de page de la préface de Christian Prigent aux
Ecrits poétiques de Tarkos, P.O.L, novembre 2008)
"Je reviendrai." (Christophe Tarkos)