29.4.11

Jean José Marchand (1920-2011)




"Il est des hommes qui renoncent sans peine apparente à leur propre oeuvre, au profit des écrivains du passé. C'était la vocation de Jean José Marchand, qu'il exerça jusqu'aux derniers jours avec passion, modestie, et non sans malice. Né le 14 août 1920 à Paris, il est mort le 8 mars, à l'âge de 90 ans. Avec lui s'éteint une mémoire phénoménale." Ainsi débute la notice nécrologique consacrée au critique et documentariste Jean José Marchand, rédigée par Claire Paulhan, publiée dans le Monde du 1er avril 2011. La discrète disparition d'un érudit passionné et homme libre dégagé de toute la bien-pensance de notre époque (seulement quelques-uns lui rendirent hommage) qui recueillit les souvenirs d'écrivains, d'artistes et philosophes dans le cadre de sa série "Archives du XXème siècle" dont quelques émissions sont consultables sur le site de l'INA. Jean José Marchand avait produit, entre autres, la fameuse série de documentaires consacrée au mouvement Dada, réalisée par Philippe Collin. Je n'ai malheureusement jamais rencontré Jean José Marchand, mais me souviens d'une longue et passionnante conversation téléphonique nocturne durant laquelle nous avons évoqué Dada et notre panthéon littéraire en commun avec quelques écrivains comme Emmanuel Bove, Georges Hyvernaud ou Henri Calet. L'auteur de La Leçon du chat tenait en ligne le journal de ses lectures, dans son dernier post on peut lire : "Dans la culture, on n’entre, comme au paradis, que tout seul."

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20.4.11

16.4.11

Rigaut sans chapeau




Cher Monsieur,



Je me permets de vous envoyer quelques photos d’une peinture que je possède (ou l’inverse), espérant que vous pourrez m’aider à résoudre l’énigme qu’elle représente pour moi.

Sachez d’abord que l’œuvre de Jacques Rigaut, et sa personne, me hantent depuis longtemps et font partie presque au quotidien de mes nostalgies vieillissantes.

Un peu médiocrement, je tape parfois son nom sur E-Bay. C’est ainsi que j’ai acquis cette peinture. J’aime ce visage d’allure surréaliste, et j’aimerais bien savoir de qui il s’agit, mais c’est surtout l’inscription qui m’émeut : « Rigaut sans chapeau » (quand on sait combien légendaires étaient ses couvres-chef)

J’espère que ce petit mystère saura vous intéresser.

Bien Cordialement,

Jean-Luc Giraud