16.2.09

"Il n'y a rien à faire, vous pouvez compter sur moi, je m'en charge"


Image by Patrick Hospital

S’il fallait le faire
J’arrêterais la Terre
J’éteindrais la lumière
Que tu restes endormi

S’il fallait pour te plaire
Lever les vents contraires
Dans un désert sans vie
Je trouverais la mer

Et s’il fallait le faire
J’arrêterais la pluie
On fera demi-tour
Le reste de nos vies

S’il fallait pour te plaire
T’écouter chaque nuit
Quand tu parles d’amour
J’en parlerais aussi

Que tu regardes encore
Dans le fond de mes yeux
Que tu y vois encore
Le plus grand des grands feux

Et que ta main se colle
Sur ma peau où elle veut
Un jour si tu t’envoles
Je suivrai si je peux

Et s’il fallait le faire
Je repouss’rais l’hiver
A grands coups de printemps
Et de longs matins clairs

S’il fallait pour te plaire
J’arrêterais la terre
Que tous tes mots d’hier
Restent à moi maintenant

Que je regarde encore
dans le bleu de tes yeux
Que tes deux mains encore
Se perdent dans mes cheveux

Je ferais tout plus grand
Et si c’est trop ou peu
J’aurais tort tout le temps
Si c’est ça que tu veux

Je veux bien tout donner
si seulement tu y crois
Mon cœur veut bien saigner
Si seulement tu le vois

Jusqu’à n’être plus rien
Que l’ombre de tes nuits

Jusqu’à n’être plus rien
Qu’une ombre qui te suit

Et s’il fallait le faire…